De la parfaite maîtrise du pilote d'avion pour éviter la catastropheComment on peut frôler l'accident, sans commettre d'imprudence, simplement en se concentrant à l'excès sur un point précis au lieu de conserver une vue d'ensemble.Michel Vanvaerenbergh nous invite à embarquer dans ce recueil de nouvelles autobiographiques, glissant quelques anecdotes personnelles de sa carrière de piloteA PROPOS DE L'AUTEUR En 1948, Michel Vanvaerenbergh poursuit des études d’ingénieur industriel avant d’intégrer l’école d’aviation civile à Bruxelles. Pendant près de trente ans, il pilotera des Boeing pour le compte de la Sabena, la compagnie aérienne nationale belge. Devenu instructeur en vol, il donnera cours de navigation aérienne et maritime dans diverses écoles et rédigera le cours de navigation de l’administration de l’aéronautique. Son livre, Souvenirs sans gloire, se décline sous forme de 14 nouvelles.EXTRAIT Nous sommes en janvier 1989, le soir tombe. J’examine la météo de Stuttgart avec Pierre P., un petit blond plein d’humour et sympathique en diable. Rien de bien remarquable, par contre, point de vue météo : temps clair, mais avec possibilité de brouillard léger et une visibilité qui pourrait venir flirter avec la barre des deux kilomètres. La topographie locale ne permet pas l’installation d’un ILS CAT II et nos minimas à Stuttgart sont relativement élevés : 1 200 mètres et 300 pieds. Stuttgart est un restricted airport. Un entraînement simulateur particulier est imposé pour pouvoir y opérer. La piste y est relativement courte, mais la difficulté n’est pas là. Il y a un obstacle dans le prolongement de la piste : le Weidacher Höhe. Le problème se pose essentiellement en cas de panne moteur au décollage, pas à l’atterrissage. J’ai le fuel aller-retour, ce qui est confortable. À condition de garder un œil sur la météo, tout devrait bien se passer.J’ai laissé à Pierre le choix de faire l’aller ou le retour et il a choisi l’aller. Ainsi, c’est moi qui devrai flirter avec le Weidacher Höhe en cas de problème au décollage de Stuttgart. Le vol n’est pas long et je capte bientôt l’ATIS de Stuttgart.L’ATIS c’est l’Airport Terminal Information Service. Le Bison Futé de l’aérodrome. C’est un message radio qui indique la météo, la ou les pistes en usage et ce qui pose éventuellement problème : pistes verglacées, balises en panne ou tout autre imprévu.Pas de problème, 8 000 mètres de visibilité « gradu » 4 000. Gradu, on l’aura compris, c’est graduellement. La visibilité baisse, mais rien de bien méchant.
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