LE ROND-POINT " Demi-Tour Vers Le Grand Amour " (Le ROND-POINT 1) (French Edition) [Kindle-editie] beoordelingen het boek quotes

Soudain, alors que ne m'y attendais pas le moins du monde, Elle me dit : « Tu es vraiment un pépé ! ».Alors, vexé j'ai refait le tour du rond-point, une fois, deux fois... Puis j'ai dit, « OK, on y va ! ». C’est comme ça que tout a commencé ce 7 février 2001, à cause (grâce… !) du rond-point de la place d'Italie à Paris.Je n'ai rien vu venir... comme toujours ! C'était le soir de mes 44 ans. Je l'avais invitée à venir me rejoindre pour ne pas être seul. Nous avons dîné, puis je l'ai raccompagnée à mon hôtel où elle avait garé sa voiture.Et puis est arrivé ce fameux rond-point, il me restait juste 500 mètres à faire pour me glisser (seul) dans mon lit.Alors, après avoir hésité une nouvelle fois, la regardant dans les yeux, j'ai fini par faire demi-tour, sans imaginer une seule seconde qu’à la fois ce changement de direction impromptu et Elle, allaient bouleverser ma vie... chambouler mon existence et celle de tous les miens. Quelques passages pour découvrir le style de l'auteur....La chambre était petite, le lit aussi. Aucun moyen de reculer l'échéance en faisant le tour du domaine, 15m² en tout et pour tout. Après quelques commentaires qui se voulaient originaux, sur la couleur de ses rideaux ou sur sa façon très personnelle de ranger ses nombreux livres, éparpillés sur le sol, il fallut en venir aux choses sérieuses car nos instants de silence devenaient de plus en plus pesants...« Assieds-toi », finit-elle par dire, amusée et impatiente, en s’installant au bord du lit. A peine y avais-je posé mes fesses que je me jetai sur elle comme un mort de faim sur une pizza. Oubliant sur le coup tous les préliminaires et conseils avisés du magasine érotique, que je m’étais pourtant mentalement repassés en boucle dans l'autobus. En un éclair je la déshabillai entièrement, lui enlevant son petit panty à dentelles et sa jupe fendue dans le même geste, et grimpai sur elle comme on saute sur la marche d'un train qui vient de démarrer... sans un baiser, une caresse, sans avoir ôté ni mon pantalon, ni mes chaussettes, alors que je voulais tant réussir cette première fois, que j’espérais de toute mon âme être à la hauteur... Elle me les enleva fiévreusement, les gestes un peu entravés par ma hâte.Après quelques trois ou quatre va et vient désordonnés, façon léporidés, à l'intérieur de son sexe aussi humide qu'un lac sub-saharien en période de sécheresse, elle me dit : «Doucement, on a tout notre temps», au moment même où ma semence, prématurément, jaillissait de mon sexe...J'avais seul, atteint le terminus du funiculaire, alors qu'elle n'avait pas encore composté son billet, restant là sur le quai, à constater, aussi incrédule qu'une gamine de cinq ans une luge sous le bras, que la belle neige promise avait fondu....Je n'ai donc jamais été attiré ni par les femmes belles, ni par les belles plantes. Je fuyais la beauté, comme en d'autres temps, on voulait s'épargner de la peste. Un sourire, un regard, une attitude, une posture, une main tendue, une démarche, un timbre de voix, me bouleversaient bien plus que des mensurations ou une plastique irréprochables.Peu m'importait qu'elles soient petite, grande, grosse, mince, qu'elles aient des cheveux longs ou courts, des gros seins ou une petite poitrine, des yeux bleus, verts ou noirs. Le principal était qu'elles m'intimident......La fille que je suivais ce jour là, sur la dalle de béton de la cité du Mirail, dix jours après mes exploits universitaires, n'était ni belle, ni jolie. Brigitte, je connaissais son prénom, avait tout simplement un beau cul ! ...Le spectacle de ces fesses emprisonnées dans un jean aussi moulant aurait fait dresser bien plus d'un séminariste et même certainement, la plupart des eunuques, si ceux-ci avaient conservé un brin de masculinité. N'étant ni un adepte du port de la soutane et du béret, ni dépourvu de testostérone, mon sexe gonflé par le désir commençait à...