La Guilde des cartographes: "La malédiction de Radegast" (French Edition) [Kindle-editie] beoordelingen het boek quotes

« La malédiction de Radegast » est le premier tome d’une série intitulée « La guilde des cartographes ». Nous y découvrons un monde médiéval ou légendes et réalité s’entremêlent. Le quotidien, les coutumes sur le Moyen Âge rappellent les romans historiques ; l’évocation de créatures imaginaires nous plonge dans un univers de Fantasy. Ce livre s’inscrit clairement dans ces deux genres. Face à une famille rongée par le secret et surtout face aux forces qui président à leur destinée, Caleb et Dracs, les derniers jumeaux de la lignée Gemins, doivent dépasser leurs différends pour affronter une malédiction ancestrale. Avec ce roman, Esther Robinson entraîne le lecteur dans un récit d’aventure au souffle épique à la fois tragique, féroce et cruel, comme peuvent l’être les contes ou les légendes. “Ses doigts fins caressèrent l’étrange marque en forme de lune derrière l’oreille. Jamais elle n’oublierait l’expression implacable de son époux lorsqu’il lui en avait expliqué le sens. Jamais elle n’oublierait sa propre réaction. Le sol s’était dérobé sous ses pieds, elle s’était sentie devenir folle (…) Lentement, elle avait reposé un des bébés dans le berceau et serré l’autre si fort contre elle qu’il s’était mis à se tortiller pour échapper à son étreinte.” L’auteur Née à Bordeaux en 1977, Esther Robinson se passionne depuis des années pour les mythes et les légendes de nombreuses civilisations. Elle offre dans La malédiction de Radegast le premier volet de sa série La guilde des cartographes. Synopsis du roman Le roman s’intéresse dans un premier temps à un puissant clan : les Gemins. Caleb et Dracs Gemins sont jumeaux et princes de Radegast, glorieuse cité gouvernée d’une main de fer par leur père, le redoutable seigneur Anaon. En tant qu’héritier, Dracs a les faveurs du roi qui voit en lui son digne descendant. En revanche, Caleb est rejeté par le clan. Dame Milana, la mère des jumeaux, est la seule à lui accorder toute son affection, suscitant la jalousie de Dracs. Ces relations houleuses, souvent compliquées, sont liées à un mystère qui plane sur les membres de la famille depuis quatre siècles. Un secret inimaginable, effroyable, que protège farouchement le seigneur Anaon. Une malédiction, en vérité, qui, si elle venait à être connue des autres clans du royaume, entraînerait la chute des Gemins. Cependant, face à cette famille gangrenée par un passé entaché de zones d’ombre, et surtout face à leur destin, Dracs et Caleb vont devoir dépasser leurs différends afin de lever la malédiction. Cela les entraînera dans une aventure exceptionnelle, un contre-la-montre haletant pour sauver, au-delà de l’honneur du clan, les vies de l’un et de l’autre. Nous découvrirons avec eux des contrées hostiles, fascinantes, inquiétantes : cités et villages médiévaux, montagnes hostiles, forêts mystérieuses, etc. Ce voyage périlleux ainsi que le suspense présent jusqu’à la fin donne une grande dynamique au récit. Personne ne sortira indemne de cette incroyable épopée : ni les jumeaux, ni leurs compagnons d’arme, ni leur entourage, ni même le seigneur Anaon que rien pourtant ne semble atteindre. Une des protagonistes, la Baba Iaga, une sorcière laide et méchante, pimente toutefois le récit d’une touche humoristique. Ce personnage s’inspire librement du folklore russe. D’ailleurs, l’univers du roman est très proche des légendes slaves : traditions, divinités issues de ces mythologies violentes et néanmoins si riches des pays de l’Est. Vampires, géants, créatures extraordinaires ou répugnantes. Nos héros les affronteront avec panache ou la peur au ventre. Leur faiblesse, leur humanité, leurs défauts aussi, en font des personnages attachants. On décèle en eux une fragilité touchante derrière un masque souvent austère. Aussi, pouvons-nous dire que ce livre parlera autant à un public féminin que masculin.