L'Affaire Solomidès (French Edition) [Kindle-editie] beoordelingen het boek quotes

On a comparé ce livre à un bon roman policier, mais c'est aussi une histoire vraie. Un médecin, chercheur scientifique à l'Institut Pasteur,, découvre un médicament pour les cancers, obtient des guérisons, ...et c'est le début de ses ennuis : l'Ordre des médecins déclenche des poursuites contre lui, les cancérologues font courir des rumeurs pour lui faire perdre sa réputation. Mais de nombreux médecins essaient ses médicaments et en sont très satisfaits. Les malades apprécient également ces médicaments, incomparablement moins toxiques, et beaucoup plus efficaces avec moins d'effets secondaires. Avec les premiers procès, il semble bien que Solomidès va pouvoir imposer ses médicaments. Alors on verra bien pire ; des experts n'hésiteront pas à truquer les expertises ou à porter de faux témoignages; le plus célèbre, interviewé par André Conord, reconnaîtra qu'il avait porté un faux témoignage. Jean Solomidès subira donc procès sur procès, jusqu'à sa mort, en 1979 : il mourra, à l'âge de 68 ans, de désespoir. Deux associations, créées par des cancéreux ou leurs parents, se battront pour faire reconnaître ces médicaments. Ils marqueront des points, et Georgina Dufoix créera, à l'issue de la Concertation nationale sur le cancer, les conditions qui pourraient permettre l'expérimentation des médecines douces, mais Michelle Barzach, qui lui succédera au ministère de la Santé, effacera tout d'un trait de plume. .Des malades créeront alors une association sans but lucratif, "Choisis la vie", pour continuer la fabrication. Ils seront eux aussi poursuivis, et la fabrication sera interrompue à plusieurs reprises, mais toujours assez vite recommencée. Hélas, en 2008, un nouvel organisme fait une descente en fanfare, saisit les remèdes, poursuit les pharmaciens et les responsables de l'association, interroge, dit-on, cent-cinquante médecins, après avoir mis tout le monde sur écoute pendant, dit-on, deux ans. (Et la DRASS connaissait pourtant l'existence de ce laboratoire, des enquêtes avaient déjà été menées, mais s'étaient terminées par un non-lieu.) Le moins que l'on puisse dire à propos de cette poursuite, c'est que la présomption d'innocence n'a pas été respectée. La presse et la télévision ont titré "laboratoire clandestin", parlé de trafic de médicaments dangereux, de charlatanisme, sans avoir enquêté sur cette affaire. Et depuis, bien sûr, cancéreux (et sclérosés en plaques) sont privés de leurs médicaments. Cela ne gêne en rien la conscience des responsables. On avait, avec ces médicaments, un des meilleurs remèdes des médecines douces, mais les cancérologues ne paraissent pas en vouloir. Pourquoi ? Comment ? L'enquête d'André Conord vous permettra de comprendre par vous-même la vérité. Vous souhaiterez peut-être même participer à ce combat pour la reconnaissance de ces médicaments, aider ceux qui le mènent à libérer la médecine des incroyables contraintes qu'exercent l'argent, les mandarins et l'ignorance des malades sur l'art de soigner.